La cigarette argentine.

C’est l’histoire d’un paquet de cigarettes acheté trois pesos au kiosco de ma p’tite rue Paraguay (80 centimes d’euros) de manière plus que routinière depuis mon arrivée à Buenos Aires. Maria, la vendeuse me connait bien, je suis son « amor » ou encore son « querido ». Un petit paquet bleu « les Parisiennes » ou « le mans » por favor. Des marques qui m’ont bien evidemment tout de suite seduit… Como estas hoy? bien? chau Maria, nos vemos…C’est l’histoire d’un petit paquet de cigarettes discret, toujour present dans une poche, anodin et là quand il faut et ce depuis…12 ans. Je me souviens avoir pris ma premiere bouffée de nicotine avant de passer mon bac français au lycée (que j’ai raté en beauté d’ailleur: sous le pont mirabeau d’Apolinaire!)…Ce geste si benin qui vous envoie direct dans la categorie fumeur, dans les pouasseux espaces fumeurs, bref au rebut au fin fond du couloir et vous fait faire n’importe quoi juste pour en griller une petite.

Je vous raconte l’histoire de ce petit paquet de cigarettes  car je ne le reverrai plus, je ne l’acheterai plus. J’en ai deçidé ainsi. Apres une tentative d’arret infructueuse en Janvier dernier, j’ai été pris d’un fort nouvel elan de tenacité depuis un mois…et je ne fume plus. JE NE FUME PLUS!  Voilà, ce post est un exutoire et mon dernier au revoir à ce petit paquet bleu.  Et à moi de repeindre mes petits poumons en rose. Quoi? Maintenant il faut faire un peu de sport? vous etes fous!